La SEM poursuit donc son chemin vers la future compagnie maritime régionale avec un dispositif juridique innovant. Cela a fait l’objet d’une explication claire et précise hier avec le président de l’Office des transports et le président du conseil d’administration de la CADEC.
Des partenaires fiables
Rappelons que le choix de la société d’économie mixte s’est dessiné pour deux raisons essentielles :
- La volonté de la CTC d’assurer un contrôle strict des orientations stratégiques de la politique d’acquisition des navires
- Son souhait d’avoir à ses côtés des partenaires susceptibles de concourir durablement à l’optimisation de la gestion d’actifs très particuliers que sont les navires
« C’est en poursuivant ces deux objectifs que la CTC s’est rapprochée de la Caisse de Développement de la Corse (Cadec)" a expliqué hier Jean-Félix Acquaviva qui estime logique ce choix :
« La CTC possède 33% des partys de la CADEC, cela renforce le contrôle de la future SEM. Parallèlement, l’actionnariat de la Cadec est constitué de grandes banques spécialisées dans le montage financier structuré. Autre point important, la Cadec, seule société de financement agréée ayant son siège social en Corse est déjà présente dans l’actionnariat de plusieurs SEM, dont Air Corsica. Désormais, la Cadec souhaite diversifier ses participations et renforcer son rôle de « générateur de croissance ». Pour cela, elle va s’impliquer pleinement ans l’un des dossiers phares ayant trait au développement de l’île, à savoir le dossier maritime. »
La CADEC, acteur essentiel
Comme l’a souligné le président de l’OTC, la CADEC est la seule société de financement ayant son siège social en Corse. Elle peut désormais emprunter davantage sur les marchés et mobiliser ainsi plus de ressources en faveur de l’économie insulaire. D’ailleurs, ses nouvelles compétences le lui permettent, notamment :
- D’atteindre de nouveaux clients tels les collectivités locales
- De proposer de nouveaux produits tels la garantie bancaire
Ainsi, la CADEC devient plus que jamais un acteur essentiel aux côtés des banques et autres organismes de financement de l’économie insulaire.
- Il était indispensable que vous soyez aux côtés de l’OTC pour une telle opération d’envergure ?
Alexandre Vinciguerra : « La compagnie maritime est l’architecture générale imaginée par le Conseil Exécutif et l’Office des transports. C’est la première pierre importante de la construction de cette nouvelle architecture. En clair, nous allons créer avec l’OTC une société d’économie mixte et au-delà des problèmes politiques, sociaux, économiques qui sont derrière nous, il nous reste à poser le problème financier et surtout à le résoudre. Nous sommes particulièrement heureux et fiers que la CTC nous ait sollicités pour constituer cette SEM. »
- Aujourd’hui la structure est complète ?
- C’est en effet un ensemble de briques qui doivent s’assembler. La Société d’économie mixte d’investissement va acheter les bateaux. La première étape c’est la construction et la création de cette SEM qui est sur les rails, on y travaille actuellement. Il nous faut maintenant anticiper, trouver des financements et acheter le matériel.
Des partenaires fiables
Rappelons que le choix de la société d’économie mixte s’est dessiné pour deux raisons essentielles :
- La volonté de la CTC d’assurer un contrôle strict des orientations stratégiques de la politique d’acquisition des navires
- Son souhait d’avoir à ses côtés des partenaires susceptibles de concourir durablement à l’optimisation de la gestion d’actifs très particuliers que sont les navires
« C’est en poursuivant ces deux objectifs que la CTC s’est rapprochée de la Caisse de Développement de la Corse (Cadec)" a expliqué hier Jean-Félix Acquaviva qui estime logique ce choix :
« La CTC possède 33% des partys de la CADEC, cela renforce le contrôle de la future SEM. Parallèlement, l’actionnariat de la Cadec est constitué de grandes banques spécialisées dans le montage financier structuré. Autre point important, la Cadec, seule société de financement agréée ayant son siège social en Corse est déjà présente dans l’actionnariat de plusieurs SEM, dont Air Corsica. Désormais, la Cadec souhaite diversifier ses participations et renforcer son rôle de « générateur de croissance ». Pour cela, elle va s’impliquer pleinement ans l’un des dossiers phares ayant trait au développement de l’île, à savoir le dossier maritime. »
La CADEC, acteur essentiel
Comme l’a souligné le président de l’OTC, la CADEC est la seule société de financement ayant son siège social en Corse. Elle peut désormais emprunter davantage sur les marchés et mobiliser ainsi plus de ressources en faveur de l’économie insulaire. D’ailleurs, ses nouvelles compétences le lui permettent, notamment :
- D’atteindre de nouveaux clients tels les collectivités locales
- De proposer de nouveaux produits tels la garantie bancaire
Ainsi, la CADEC devient plus que jamais un acteur essentiel aux côtés des banques et autres organismes de financement de l’économie insulaire.
- Il était indispensable que vous soyez aux côtés de l’OTC pour une telle opération d’envergure ?
Alexandre Vinciguerra : « La compagnie maritime est l’architecture générale imaginée par le Conseil Exécutif et l’Office des transports. C’est la première pierre importante de la construction de cette nouvelle architecture. En clair, nous allons créer avec l’OTC une société d’économie mixte et au-delà des problèmes politiques, sociaux, économiques qui sont derrière nous, il nous reste à poser le problème financier et surtout à le résoudre. Nous sommes particulièrement heureux et fiers que la CTC nous ait sollicités pour constituer cette SEM. »
- Aujourd’hui la structure est complète ?
- C’est en effet un ensemble de briques qui doivent s’assembler. La Société d’économie mixte d’investissement va acheter les bateaux. La première étape c’est la construction et la création de cette SEM qui est sur les rails, on y travaille actuellement. Il nous faut maintenant anticiper, trouver des financements et acheter le matériel.
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